Chronocide du papillon
Dans l’œil de verre du papillon,
une aiguille meurt dans son cadran.
Elle expire à chaque oscillation
de son souffle décadent.
Ses ailes brisées ne sonnent plus
les heures de la tour vagabonde.
Ses engrenages ont suspendu
l’écho et l’élan des secondes.
Où va le fugace papillon
prisonnier de son corps délétère
Où va le mystérieux garçon
qui tourmente mon cœur de pierre
Je le transformerai en horloge
figée dans un présent solitaire,
pour qu’éternellement il déroge
aux lois des minutes meurtrières.
Mon nouveau poème favori ! <3