Nucléaire ? Non merci !

Super ‘tocollant à coller sur vos dos d’ordinateur, vous procurera de formidables moments de joie et de bonne humeur en soirée

Intro

Bonjour à vous cher lecteurs. Cet article est, comme vous l’avez peut-être remarqué, dédié à un sujet épineux sur les questions d’énergie. J’ai en effet remarqué que la population centralienne de Nantes était vachement pro-nucléaire, et je n’ai jusque là rencontré personne partageant mes opinions sur ce sujet. Il faut avouer que notre cher Janco n’a pas son pareil pour nous dire que cette technologie est un mal nécessaire. Je vais essayer dans cet article de défendre le point de vue inverse, c’est à dire celui où la France arrête d’utiliser la fission nucléaire comme source d’énergie.

Cet article n’est pas à destination des mordus du nucléaire. Si vous êtes déjà convaincu que c’est LA solution, alors tant mieux pour vous. Je ne l’ai écrit que pour exprimer une parole qui me semblait en très large minorité dans notre merveilleuse école. Pas que ce soit grave, d’ailleurs. Vous pensez bien ce que vous voulez, tant que vous me laissez penser ce que je veux. Je vous prie par ailleurs d’excuser la qualité approximative du style de cet article, ce n’est pas un mode d’écriture avec lequel je suis très familier.

Mon entourage proche est depuis longtemps anti-nucléaire. Comme les opinions politiques se transmettent de génération en génération, je me suis donc maintes fois retrouvé à défendre cette position depuis un petit moment déjà. J’ai un autocollant « Nucléaire ? Non merci ! » collé sur mon PC depuis plusieurs années, ce qui m’a valu en première année de prépa de me faire agresser par un prof de chimie à base de « Non à la démocratie, non au progrès social et technologique, etc… ». Comme si on avait eu besoin de ça pour inventer le droit de vote… Enfin, à l’époque, j’étais trop surpris et ignorant pour répliquer quelque chose d’intelligent, aussi n’ai-je pas eu d’autre choix que celui d’éclater de rire. Il n’a pas apprécié, enfin, il a survécu quand même.

Ce n’est que très récemment que j’ai cherché concrètement des arguments en faveur de cet arrêt total des centrales de notre pays, et je vous l’avouerais même, je ne l’ai fait que pour les besoins de cet article. Comme quoi, la confiance en ses figures d’autorité est parfois aveugle et sourde… Est-ce grave ? Est-ce pas ? J’en sais rien, et ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui.

Et ça fait bim bam boum!

Commençons par le plus grave : les risques d’explosions ou de catastrophe nucléaire. Le risque le plus grand lié à cette technologie. Une centrale qui pète, c’est une région entière défigurée pour des dizaines d’années, au moins. Oui mais, vous me direz, c’est très improbable, et on a quand même un organisme entièrement dédié à l’empêchement d’un tel événement, en la personne de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN)1. Des centaines d’ingénieurs travaillent chaque jour à éviter une telle catastrophe, et franchement, merci à eux. Maintenant, ce n’est pas parce-que c’est improbable que ça n’arrive jamais, l’histoire l’a déjà montré (Tchernobyl, Fukushima, ça vous dit quelque chose ?). Si vous aviez le choix entre lancer un dé à mille faces avec une chance sur mille de mourir, ou de ne pas lancer de dé du tout, que feriez-vous ?

Un parc d’attraction à Tchernobyl. Remarquez la joie de vivre qui se dégage de ces images

Il faut aussi garer à l’esprit que nous allons dans les années qui viennent faire face à plusieurs crises qui fragiliseront le bon fonctionnement des centrales. Des sécheresses s’abattent partout sur le pays, et les rivières ne suffisent déjà plus à refroidir les réacteurs, comme fut le cas à la centrale de Chooz à l’été 20202, dans les Ardennes. Et pour celles construites en bord de mer, c’est la montée des eaux qui les menace directement, en plus du risque de tempête (Blayais 1999)3. Ajoutons à cela la crise migratoire à venir, qu’on nous promet bien pire que celle que nous vivons aujourd’hui, et l’instabilité politique qui en résultera. Qui s’occupera de la maintenance des réacteurs lorsque nous serons en guerre pour l’eau ou pour « défendre notre civilisation » ?

Brûlent, brûlent, les petits enfants

Et même en fonctionnement normal, une centrale est dangereuse. De nombreuses études ont été menées à travers le monde, parfois sur plusieurs dizaines d’années. Parlons notamment du KiKK4, une étude allemande des années 2000 effectuée sur une durée de 24 ans, et qui a montré une curieuse augmentation des cas de cancers infantiles et de leucémie dans un rayon de 20 km autour de plusieurs centrales nucléaires allemandes. L’étude ne dit pas qu’il y a corrélation, les niveaux de radiations mesurés étant très faibles par rapport à ceux reçus chaque année (de l’ordre du dixième de mSv contre 4,5 mSv en moyenne). On a eu chaud. Néanmoins, aucune explication satisfaisante n’a été trouvée, et l’étude conclut en mettant cela sur le dos du hasard.

Image à caractère humoristique pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes

Une autre étude, américaine cette fois, sortie en juillet 2020 dans le Journal de l’Institut National du Cancer (JNCI)5 des États-Unis, montre que c’est un peu plus compliqué (ou simple, selon le point de vue) que ça. Ils ont compilé 26 études portant sur des expositions à des doses de radiations inférieures à ce qui est considéré comme dangereux pour l’organisme (de 0,1 mSv à 100 mSv, les doses plus élevées étant généralement admises comme dangereuses). Leur conclusion : les faibles doses de rayonnement ont un impact sur la probabilité de développer un cancer. Ce sont des mécanismes encore méconnus, mais les chiffres montrent bien que les effets ne sont pas anodins. L’IRSN elle même explique qu’on ne sait pas quels sont les véritables effets de ces petites doses sur l’organisme6.

Vive la nation !

Une des grandes mode du moment de nos responsables politiques est la souveraineté nationale, c’est à dire la capacité de notre beau pays a rester autonome que ce soit en production de nourriture, de produits manufacturés, ou d’énergie. Et le nucléaire, fleuron de la technologie française, fait partie de ces industries dont nous devons être si fiers car nous sommes parmi les rares pays à l’avoir développée à ce point, et qui nous permet non seulement de produire près de 100% de notre électricité, mais en plus de la vendre aux pays voisins7. Le nucléaire est donc garant de l’indépendance énergétique nationale.

Ce qui est un peu paradoxal quand on sait d’où vient l’uranium utilisé dans nos centrales : Niger, Gabon, Australie, et même chez les inuits à Nunavut ! Ces extractions sont souvent faites au prix des droits des tribus autochtones, qui sont réprimées violemment, et qui voient leur habitat défiguré par des mines à ciel ouvert et des monticules de déchets radioactifs8. Des intérêts aussi stratégiques que l’extraction d’uranium, utilisé aussi par l’armée, entraînent des déplacements d’argent énormes, des pressions énormes, et après on s’étonne de voir les états africains sombrer un à un dans la dictature. Enfin, tout cela à un nom, ça s’appelle tout bonnement du pillage de ressource. La France n’est plus un pays colonial, elle est passé à la phase supérieure, un néo-colonialisme hyper-capitaliste et donc prédateur. Au détriment des populations indigènes qui n’ont pas et n’ont jamais eu leur mot à dire.

La civilisation en marche

Et c’est pareil pour la population française. Le nucléaire n’a jamais été un sujet de débat dans notre pays, de par ses origines militaires, et si quelques contestations ont été prises en compte, l’État fait globalement ce qu’il veut pour imposer cette forme de production d’énergie là où il veut. Il n’y a qu’à voir les dernières déclarations de Jupiter sur le sujet, qui annonce sans sourciller le financement de six nouveaux réacteurs, en plus de toute une flopée de petits dont personne ne sait de quoi il s’agira. Pas de considération de l’avis des citoyens, ni des contre pouvoirs comme l’Assemblée Nationale ou ce genre de trucs9.

Thune

Parlons maintenant du prix de cette énergie. L’électricité française est parmi les moins chères d’Europe, et c’est grâce au nucléaire. Sauf que non. L’union européenne compte 15 pays dont l’électricité est moins chère, toutes taxes et je ne sais quoi d’autre pris en compte (Eurostat)10. Et ce ne sont pas seulement des pays comme la Pologne ou la Roumanie. On parle aussi de Finlande, Pays-Bas, Suède… pays qui ont un niveau de vie équivalent au nôtre, et dont certain d’ailleurs n’utilisent aucunement le nucléaire.

L’électricité n’est pas la seule chose que nous payons : EDF et Areva (les deux entités capables de construire de telles centrales) étant au bord de la faillite depuis plusieurs années, elle n’a pas les moyens de financer des projets aussi gros que la construction d’une centrale nucléaire. Qui qui paye donc ? L’État. C’est à dire les impôts. Et on parle ici de milliards d’euros qui sont investis dans des projets… qui ne marchent pas. Le réacteur EPR de Flamanville devait coûter 3,5 milliards, il en a englouti 19 avec plus de dix ans de retard sur les travaux. Les 6 nouveaux venus sont estimés à 47 milliards, soit plus de 7 milliards chacun11. C’est beaucoup. Quant à parler thune, mettons ici le prix estimé par l’IRSN d’une catastrophe nucléaire, si cela devait arriver : entre 120 et 430 milliards12. Et ça ne prend pas en compte le drame humain que cela induit.

Maman! J’ai fini! Tu peux venir m’essuyer?

Passons maintenant à la question des déchets, qui est sans doute l’une de celle qui divise le plus les populations, même parmi les anti-nucléaire. Le fait est, on a déjà 1,5 millions de mètre cube de rebuts dangereux dont on ne sait que faire. C’est là qu’intervient le projet Cigéo, à Bure, un projet d’enfouissement sur le long terme de ces déchets à 500 m sous la surface. Le projet commence à peine, et durera une centaine d’années pendant lesquelles seront stockés progressivement la plupart des saloperies qui nous restent sur les bras13. Une échelle de temps bien longue, si vous voulez mon avis : la France des deux cent dernières années n’a jamais vécu une aussi grande période de stabilité, et vu la tendance actuelle, je vois pas pourquoi on devrait être optimiste.

Vue d’artiste du complexe Cigéo. C’est beau n’est-ce pas ? Et encore on voit pas le troutrou…

Je vous le dis tout de suite, après renseignements pris sur le sujet, j’ai tendance à considérer le projet Cigéo comme une pas si mauvaise idée. Pas au sens où le projet est bien, mais au sens où c’est le moins pire. Il faut bien faire quelque chose de ces déchets, on peut pas juste les laisser pourrir au milieu d’une pauvre colline.

Le projet a des problèmes : les déchets doivent être scellés pour des dizaines de milliers d’années si on veut qu’ils deviennent à peu près inoffensifs. Je ne m’étendrai pas sur l’absurdité de prendre en compte une telle période de temps, mais le coup semble bien prévu : le sol argileux particulier du site est comme qui dirait fait pour accueillir de tels déchets. Écoulement de l’eau quasi inexistant, pas d’activité sismique, trou très profond à un endroit où il n’est pas justifié d’aller creuser (pas de ressources)…13. Ce dernier argument me paraît bien faible. Si quelque chose caractérise bien notre espèce, c’est d’aller creuser là où ses ancêtres ont vécu des millénaires auparavant. Le jour où, lors d’une balade en forêt, une bande de copains tombera sur un morceau de béton dépassant du sol, alors les humains du coin, s’ils en ont les moyens, ne feront pas autre chose que le péter pour voir ce qu’il y a en dessous.

Mais mettons que non. Alors c’est tout bon, les machins restent enfermés des milliers d’années, tout se dégrade totalement, et quand, des millions d’années plus tard, le sol se disloquera pour former la chaîne des Ardennes, qui verra en son centre pousser la plus haute montagne de tout les temps, ce ne seront plus que des cailloux inoffensifs qui remonteront à la surface. Il ne nous faut qu’une centaine d’années de travaux, avec les retards et les hausses de coûts que cela engendrera forcément, et tous les dangers que cela induit (on transporte pas comme ça des déchets aussi dangereux).

Cigéo, sur le papier, n’est pas un mauvais projet. Il n’est pas parfait, mais on n’a rien d’autre. Le problème, c’est que quoi qu’il arrive, il se fera au prix de la région dans laquelle il est construit. Je m’explique : déjà aujourd’hui, la contestation est forte. Je connais des gens qui sont allés en manif là-bas, c’est la guerre, un peu comme à Notre-Dame des Landes. La répression y est violente, on expulse les squatteurs à coup de bulldozers. EDF a beaucoup hésité avant de choisir ce site, mais il n’ont pas eu le choix quand tous les autres candidats potentiels ont rassemblés plusieurs milliers de personnes en signe de contestation. Contre toute attente, la région de Bure était celle qui réunissait le moins de contestataires…

Heureusement, l’État vient encore à la rescousse de son entreprise préférée, et arrose largement les collectivités locales à coup de milliards pour faire taire les mécontents. Au moins parmi les politiques. Cela peut sembler une contrepartie honnête (c’est quand même pas anodin ce qu’on veut faire là-bas), surtout quand on sait à quel point la région est pauvre, mais beaucoup ne peuvent s’empêcher de voir ça comme une carotte pour oublier le doigt dans le cucul. Pas du lobbying, mais presque. C’est peut-être une vision exagérée, mais il existera toujours des gens pour le voir ainsi. Bure, entre la Meuse et la Haute-Marne, et en plein dans ce qu’on appelle la diagonale du vide. C’est une région morte et en train de mourir. Les emplois promis par Cigéo ne suffiront pas à faire travailler toute une population, d’autant plus que ce seront des emplois à haut niveau d’études. Les paysans du coin accepteront le fric, ou partiront. Pas qu’ils soient plus cons que les autres, c’est juste que quand tu sais pas, tu as peur. Et il est difficile de faire aveuglément confiance à des entreprises soutenues par l’État, État qui vient réprimer aussi violemment les mouvements de contestation dans lesquels ce sont des fils, des filles, des cousins, des cousines, qui sont tabassés par les flics. La logique n’a rien à faire là-dedans14.

Voilà ce que j’en dis : continuons Cigéo, enterrons (ou essayons d’enterrer) ces millions de mètre cube à 500 m sous terre, et qu’on en parle plus. Qu’on en parle plus, jamais. Pas de nouvelles centrales, pas de prolongement du fonctionnement des anciennes. On arrête. Que ce projet de cimetière soit le dernier. Que Bure soit la dernière sacrifiée de cette folie. Qu’on arrête de détruire des vies et des localités sous prétexte de montrer au monde qu’on sait faire péter des gros atomes.

Pas de nucléaire = on va tous crever

Et ensuite ? Si plus de nucléaire, quoi d’autre ? On retourne à l’âge de pierre (je grince des dents rien qu’en écrivant cette phrase) ? Ben non. Le nucléaire, c’est la moitié de la production d’électricité de notre pays. C’est pas rien. Mais les solutions sont ailleurs.

L’un des arguments préféré des pseudo-écologistes qui défendent le nucléaire, c’est que c’est une technologie très peu émettrice de gaz à effet de serre. C’est vrai. Mais il faut pas oublier les autres formes de pollution. Une centrale ne rejette pas que de la vapeur d’eau15. Et on a bien vu la merde que c’était pour s’occuper des déchets, du prix que ça coûte (Cigéo, 25 milliards d’euros selon le doigt mouillé d’un ministre de l’époque16). Arrêter de fumer, c’est bien, mais si c’est pour mettre de la diarrhée partout sur les murs, alors bon bof quoi…

Admirez la subtilité de cette photo

On connaît déjà des moyens de produire de l’énergie sans émettre beaucoup de CO2, ça s’appelle les énergies renouvelables. Et contrairement à la croyance populaire, on a largement de quoi faire pour maintenir un niveau de vie équivalent au nôtre17. Quelques éoliennes là où on peut (le débat sur l’éolien est lui aussi très virulent, mais laissons-le pour un autre jour), des panneaux solaires sur tous les toits, et on sera largement bon. Oui mais ça va pas, ce sont des sources d’énergie intermittentes. C’est vrai. Mais on sait prévoir les pics et les creux de production, la météo ça s’appelle. Et ce ne sont pas les seules énergies renouvelables, il y a aussi l’hydraulique, ou l’énergie qu’on peut tirer de la biomasse18. Brûler du bois, c’est écologique si c’est bien fait.

Il ne faut pas non plus oublier que ce qui nous attend n’est pas une ère d’abondance, il va falloir réduire notre consommation, sous toutes ses formes, même énergétique. Mieux isoler les maisons, batteries plus performantes… moins acheter de trucs tout court. C’est pas moi qui le dit, c’est le GIEC. Leurs scénarios prennent souvent en compte le nucléaire, mais dans des proportions aussi souvent minimes19. Le message est clair : prenons l’énergie là où il y en a et où il y en aura toujours, plutôt que de continuer à brûler ou péter des ressources limitées. Et surtout, diminuons nos consommations. On ne peut pas continuer comme ça.

La joie à l’état pur

Là où le nucléaire est faible par rapport au renouvelable, c’est dans sa rapidité de mise en place et sa croissance. Une centrale, c’est 10 à 19 ans de travaux. Étant donné qu’il faut agir dans les dix ans qui viennent, ben c’est trop tard. Ensuite, le nucléaire coûte de plus en plus cher, à la différence du solaire ou de l’éolien, dont les prix diminuent d’années en années. Pour les emplois, c’est pareil : un million d’euro, c’est 6 emplois dans le nucléaire, 14 dans le renouvelable19.

Un peu de philo pour la route

J’aimerai ajouter une dernière chose, si vous me le permettez. Oui ? Non ? En fait je m’en fous, j’écris ce que je veux. Allons-y donc.

Le nucléaire est pour moi une immense faute morale et éthique. En faisant le choix de continuer à utiliser cette technologie, on fait le même choix de nos ancêtres de tout bourrer dans le pétrole ou le charbon. Ce n’est pas une énergie fossile, je sais. Mais les effets sont similaires : en utilisant le nucléaire, nous réglerons peut-être le problème du réchauffement climatique et de nos émissions de CO2. On pourra limiter la montée des températures, et réussir à garder une planète théoriquement vivable. Remplie de déchets contaminés.

Le passé, le présent, et le futur

Choisir le nucléaire, c’est faire le même choix d’une énergie facile et abondante, mais dangereuse. Nous payons les choix de nos ancêtres. Nos enfants paieront nos choix. Et il est même déjà trop tard : si on arrête tout aujourd’hui maintenant et qu’on enterre les déchets qu’on a à Cigéo, alors on en a déjà pour une centaine d’années. Un tel laps de temps, c’est nos enfants et nos petits-enfants. Ils ne sont pas nés, mais ils ont déjà la responsabilité de mener à bien ce projet. Alors pourquoi en rajouter ? Pourquoi leur laisser une énergie aussi polluante et dangereuse alors qu’on peut faire bien mieux que ça ? N’avons-nous rien appris ? Je pense que nous pouvons mieux faire que d’entrer dans un nouveau cercle vicieux.

Conclusion

Je m’arrête là, c’est déjà bien assez. Sachez que cet article n’est pas du tout exhaustif quant à toutes les raisons bonnes ou mauvaises pour souhaiter la fin du nucléaire. Si vous voulez creuser un peu plus, je vous conseille le site sortirdunucleaire.org qui synthétise tous les combats anti-nucléaires qui ont lieu en France, et qui fut une véritable mine d’information pour l’écriture de cet article.

Par le chemin, il est possible que la qualité de mes sources soit à désirer, et je vous prie de m’excuser pour cela. Je suis pas journaliste professionnel, et la flemme est ma compagne la plus fidèle. J’ai fait de mon mieux, essayé de creuser à la source des sources, mais bon parfois c’est chiant donc voilà. C’est bien plus rigolo d’écrire des histoires sans queue ni tête inventées bout en bout.

La bise.

Sources

1- Site de l’IRSN : https://www.irsn.fr/FR/Pages/Home.aspx

2- Arrêt de la centrale de Chooz en août 2020 : https://www.edf.fr/groupe-edf/ambition-neutralite-co2-pour-edf-a-l-horizon-2050/optimisation-et-trading/listes-des-indisponibilites-et-des-messages/liste-des-messages/edf-2020-00124

3- Inondation à Blayais en 1999 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Inondation_de_la_centrale_nucl%C3%A9aire_du_Blayais_en_1999

4- Résumé de l’étude KiKK (pdf): http://www.sortirdunucleaire.org/IMG/pdf/KiKK-Studie-resume.pdf

5- Étude américaine sur l’effet des faibles doses sur l’organisme (JNCI, eng) : https://academic.oup.com/jncimono/article/2020/56/97/5869935

6- Effets des faibles doses de rayonnement sur l’organisme (IRSN) : https://www.irsn.fr/FR/Larecherche/Organisation/Collaborations/Melodi/Pages/Melodi-effets-faibles-doses-rayonnements-ionisants.aspx#.Xyk9G0ngqi4

7- Production d’électricité française : https://www.ecologie.gouv.fr/production-delectricite

8- Exploitation de l’uranium : https://www.sortirdunucleaire.org/Raison-no6-les-droits-humains

9- Déni de démocratie : https://www.sortirdunucleaire.org/Raison-no5-la-democratie

10- Coût de l’électricité en Europe : https://ec.europa.eu/eurostat/fr/web/products-datasets/-/TEN00117

11- Publication de la cour des comptes sur la filière EPR : https://www.ccomptes.fr/fr/publications/la-filiere-epr

12- Coût d’une catastrophe nucléaire (IRSN) : https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Communiques_et_dossiers_de_presse/Pages/20130310-cout-accident-nucleaire-mise-au-point-IRSN.aspx

13- Vidéo d’Osons Causer sur la gestion des déchets nucléaires : https://www.youtube.com/watch?v=dCX5vnWE0A4

14- Bande dessinée 100 000 ans sur la réception par la population locale du projet Cigéo à Bure : https://www.seuil.com/ouvrage/cent-mille-ans-pierre-bonneau/9782021459821

15- Quoi rejette une centrale nucléaire? : https://www.sortirdunucleaire.org/rejets-centrales-nucleaires

16- Coût du projet Cigéo : https://www.cigeo.gouv.fr/comment-cigeo-est-il-finance-137

17- Rapport du Réseau de Transport d’Electricité et de l’Agence Internationale de l’Energie sur le renouvelable (pdf) : https://www.syndicat-energies-renouvelables.fr/wp-content/uploads/presse/cp-rapport-rte-aie-100-enr-vdef.pdf

18- L’intermittence des énergies renouvelables : https://decrypterlenergie.org/les-energies-renouvelables-sont-elles-intermittentes-2

19- Rapport de réseau action climat sur le nucléaire et le renouvelable (pdf) : https://reseauactionclimat.org/wp-content/uploads/2021/03/reseau-action-climat-livret-nucleaire-final.pdf

Si vous êtes motivés à aller plus loin : https://www.sortirdunucleaire.org/8-bonnes-raisons-d-etre-antinucleaire-1235

Josépatate

Un type qu'aime bien écrire des p'tites histoires, comme ça, simplement, par plaisir. Faut bien qu'j'me défoule un peu j'suis énervé.
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Corenton
Corenton
il y a 1 an

Nan par contre on ne sent pas du tout le manque d’objectivité, vraiment un article de qualité lol

jdl
jdl
il y a 2 ans

Beaucoup de choses fausses. Pour s’informer sur le nucléaire il faut faire plus que de simplement chercher des arguments qui confortent ses propres opinions donc voici quelques sources si tu souhaites aller plus loin dans ta démarche de te renseigner sur les problématiques liées au nucléaire : Sur les impacts… Lire la suite »

Modifié il y a 2 ans par jdl
Corenton
Corenton
il y a 1 an
Réponse à  Josépatate

c’est pas du journalisme
économise du carbone la prochaine fois avant d’écrire ce genre de truc