Interview des musiciens de la CoMu 2023

Attention : Cet article est susceptible de contenir du spoil sur La CoMu 2023 : « Vol en éclat ». Je vous conseille donc d’aller regarder la captation sur YouTube si ce n’est pas déjà fait avant de poursuivre votre lecture.

Q – Pouvez-vous vous présenter ?

Xavier – Je suis Xavier, je suis clarinettiste au sein de l’orchestre.

Andy – Je m’appelle Andy et pendant la CoMu j’était tubiste mais la plus grande partie de mon travail à était d’écrire les partitions pour l’orchestre, les musiciens, les choristes et les chateurs de la CoMu.

Malo – Je suis Malo, vice-président du BDA perdant et trompettiste de la CoMu.

Q – Combien de musiciens ?

A – Il y avait 11 personnes pour l’orchestre, plus deux guitares, une batterie et un piano qui était du groupe de rock.

Q – Quelle a était votre plus grande peur avant le spectacle ?

A – Ma plus grande peur a était de ne pas avoir fini les partitions. Le timing était short donc j’ai souvent été en retard.

X – J’avais peur du rendu final. Il est rare que l’on joue avec si peu de personne en orchestre donc oui j’appréhender le rendu des premières notes.

M – J’avais énormément peur de foirée mes solos, même si la trompette est ce que je maitrise le mieux j’ai peur de me foirée en n’étant pas à la hauteur.

Q – Comment c’est passé la représentation ?

A – Plutôt bien, mais en tant qu’arrangeur des partitions j’était à l’affut de la moindre erreur mais ça s’est bien passé.

X – Je suis du même avis, il n’y a pas eu de gros raté d’autre général et tout c’est bien passer personnellement.

M – Sa c’est très bien passé, j’étais heureux de voir tout ce passais bien vu notre implication.

Q – Qu’elle était votre ressentie après la pièce ?

A – J’ai était triste qu’il n’y a que deux représentations, j’aurait était heureux dans faire plus. Mais je suis aussi soulagé car c’est beaucoup de travail. A la fin on peut se dire ça as bien marcher donc on peut se dire bravo à tous.

X – Je suis encore une fois du même avis car assister aux représentations et au filage était très agréable. Le ressentie était quand même différent d’un simple spectacle de musique car en plus de la simple tension d’être sur scène il y a aussi la tension liée au spectacle. Il y a 70 personnes qui ont bossé dessus donc c’est un vrai gros projet. On est d’autant plus heureux que tout se soit bien passé.

M – J’était très euphorique et surtout fier le jeudi soir car mes potes, ma famille et ma copine était là pour me regarder jouer. J’était fier de montrer que je fessais partie d’un truc d’une aussi bonne qualité.

Q – Y a-t-il eu des problèmes avant ou pendant le spectacle ?

Tous – Non, pas vraiment.

Q – Qu’elle a était le planning ?

A – Fin aout, Maëlle et Gladys m’ont envoyé les pièces. Au début je me suis dit « ça va, j’ai le temps » mais elles m’ont envoyé de plus en plus de pièce. Et en octobre j’ai en plus du commencer les chansons pour les acteurs. Donc je me suis fixé un planning en mode cette semaine je fini cette pièce, sa n’as pas du tout marché. Au final j’ai fait par ordre de priorité en sachant que je fessais d’abords les parties pour chanteurs puis l’orchestre.

X – Pour les répétitions de l’orchestre, les recrutements on débuter fin novembre et les répétions au rythme d’une par semaine puis au fur et à mesure que la date fatidique se rapprocher on est passé à deux répétitions par semaines.

M – Et les recrutements on en vrai commencer avant fin novembre. Andy savait déjà qu’elle instrument il voulait et avait demander en début d’années qui était chaud pour jouer à la CoMu. Donc ça as aussi était des propositions et le choix final nous appartenait.

A – Et il y a eu une grande progression quand on as commencer à jouer avec les acteurs. En deux semaines on as apporter quelques petites modifications qui ont bien améliorer la qualité.

Q – Avait vous eut votre mot à dire dans le choix des musiques ?

A – J’ai eu accès au choix des musiques mais je ne connaissais pas assez bien la pièce pour donner mon avis sur les musiques.

M – Et nous ont n’avez rien à dire sur le choix même, à la limite sur les partitions.

Q – Y a-t-il eu des musiques qu’y ont était plus difficile que d’autre à jouer ?

A – « Des hommes comme vous », c’est une musique assez rapide. Quand j’ai fait la partition je n’ai pas eu de problème mais quand on l’a joué pour la première fois je me suis dit qu’il allait falloir la travailler.

M – Tout le monde avait des départs, et même si les mélodies se répondais se n’était pas suffisant pour que l’on s’appuie dessus.

X – La première fois qu’on l’as joué il y avait 6 morceaux différent en même temps.

A – Et il y as des morceaux où je n’ai pas inclut l’orchestre et juste laisser le groupe de rock comme « Voyage en Italie » ou « Je serais ta meilleur amie ».

Q – Comment c’est passer le travail d’adaptation ? A-t-il été facile ? Es que des arrangements ont dû être fait par rapport au voix des chanteurs ?

A – Je savait déjà dès fin septembre les instruments que je pouvais espérer avoir. Donc j’ai pris sa en compte des la création des partitions et ça n’as pas posé de problème. Et pour les voix le logiciel MuseCore à une fonction très pratique de transposition donc je sélectionné la partition et je pouvais la descendre ou la monté de quelques notes pour bien correspondre à la tessiture des chanteurs.

Q – Avez-vous un morceau que vous avez préféré jouer ? Ou inversement, détesté jouer ?

M – Bon je commence. J’ai adoré le « Pudding à l’arsenic » car il y a un solo de trompette avec une envolé magnifique mais le plus satisfaisant à la trompette est « La confession » car à la trompette on répond tout le temps au couplet et une mélodie qui reste dans la tête. Et pour une musique que je n’ai pas apprécier au début c’était « Pudding à l’arsenic » car je ne pensais pas être à la hauteur.

X – Pour ma part, j’aimais bien « Un petit vélo rouillé » qui était extrêmement stylé à jouer et pas que pour moi. Dans ceux que j’ai moins aimé il y a « Envole-moi » qui est intrinsèquement liée à la partition de la clarinette ou c’est une mesure, c’est-à-dire 4 temps, qui se répète 170 fois. Avec ces petites variations mais ça reste assez peu intéressent. A vrai dire la moitié de l’orchestre était terrifier à l’idée de jouer cette musique.

A – Au tuba j’avais des partitions de base, assez peu intéressante à jouer mais agréable à écouter. J’ai bien aimé la confession car c’est un très joli morceau. Et même si j’ai aimé tous les morceaux mais celui que j’aime le moins est « Mots juste », car d’un l’orchestre joue pas (c’est uniquement du piano), ensuite en fessant la partition je me suis perdu donc j’ai envoyer une mauvaise version et troisième point même s’il y a du cœur dessus, il n’y en as pas beaucoup et je trouve ça dommage.

Q – Vous êtes tous membre du Oca, mais avez-vous une expérience musicale avant d’intégrer le Oca ? Et avez-vous déjà participé à des comédies musicales avant celle-ci ?

X – Sa fait douze ou treize ans que je joue de la clarinette. Je joue souvent en orchestre uniquement avec des instruments à vent et pour une fois je jouais avec des cordes, c’était agréable. J’ai joué pour une représentation du Soldat rose et aussi il y a quelques années j’ai participé à un stage intensif de musique où l’on ne travailler que des morceaux que l’on ne connaissait pas et nous avons fait une représentation à la fin. C’était une bonne formation à la pratique orchestrale.

M – Cela fait 15 ans que je joue de la trompette, dont plus de 10 ans en orchestre de tout type. Et pendant mon collège on avait un club qui ressemblé à de la comédie musicale. J’était très impliqué dans le club et en dernière années j’était musicien et acteur chanteur. Tirant des leçons de l’expérience du chant j’ai décider de me concentrer uniquement sur la trompette.

A – Sa fait 13 ans que j’ai commençais le tube petit modèle, c’est-à-dire l’euphonium, même si je n’aime pas cette expression et 6 ans le tuba, le vrai, le gros. Sa fait plusieurs années que j’expérimente tout type d’orchestre. Même si je n’ai jamais fait d’expérience de comédie musical avant j’ai déjà joué pour un ciné concert mais la grosse différence avec la CoMu c’est que l’on jouer pendant 30 minutes d’affiler alors que pendant la CoMu on fait des pauses et on regarde.

Q – Comment avez-vous vécu ce double rôle ? Celui de spectateur à l’arrière de la scène mais aussi de musiciens actifs ?

M – Au début certaines personnes pouvaient oublier les départs et Andy n’hésitez pas à la fusiller du regard pour les rappeler à l’ordre. Mais après tout est rentré dans l’ordre, on est des musiciens donc on fait notre travail sans soucis.

X – On as le privilège de voire la scène de dos, donc par exemple on savait si le bar était plus ou moins rangé alors que le public n’avait aucune idée par exemple.

Q – Pour vous aider à démarrer es que vous aviez des marqueurs ? Avez-vous eu le script en avance pour vous aider ?

A – J’avais accès au script depuis fin aout, rien que pour contextualiser la musique. Et puis une fois l’enrôlement fait, j’ai donnée accès au script aux musiciens pour qu’ils puissent prendre leurs repères même si lors d’une répétition on as pris le temps de faire un points tous ensemble. Et a force de répétition chacun savaient parfaitement son rôle, on n’avait même pas besoin de signale entre nous.

X – Quand j’ai regardé la vidéo de la CoMu une fois qu’elle était sortie, j’ai eu le réflexe de vouloir porter ma clarinette à mes lèvres dès que j’ai entendu la réplique.

M – Petite anecdote, on as rajouter de temps en temps de petit motif pour aussi donner des repère pour les acteurs chanteurs comme sur le « Pudding à l’arsenic ».

Q – Avez eu besoin de vous adapter à la scène plus que vous ne le pensiez ?

M – Oui, c’était la merde. Au début le groupe de rock était trop au milieu donc on as pensez à d’autre configuration comme s’assoir sur les amplis mais au final en se serrant c’est passer.

A – L’années dernière il n’y avait que 8 musiciens et il m’ont dit qu’ils étaient serré. Mais je me suis innocemment dit que sa passez quand même avec un peu plus, mais non. En plus le deuxième rang de musicien, celui au-dessus, on était vraiment proche du vide derrière la scène mais on ne pouvait pas trop s’avancez non plus car il y avait le premier rang. Donc à chaque mise en place on redoubler de prudence pour éviter des accidents.

Q – Avez-vous des anecdotes à nous partager ?

M – La plupart des moments marrants était quand on répété en salle B, le lundi de 20h à 22h car c’était le seul moment où l’on arrivait à avoir tout le monde. Et des fois on nous disait que bon on était sympa mais fallait partir un moment.

A – On as loupé une soirée tartiflette à la rez. J’ai essayé d’en prendre avant la répétition mais face à la queue j’ai abandonné pour ne pas être en retard. Mais ça n’a pas empêcher certain de se manifester toutes les 5 minutes pour demander d’écourter la répétition pour aller manger. Et malgré une répétition efficace qui a fini à 21h15 toute la tartiflette était déjà parti.

X – Un samedi matin, à une répétition avec les acteurs chanteurs un de nos musiciens est arriver avec plus d’une heure de retard et vu qu’il répondait aux couplets dans « La confession » on as finalement du sauté cette musique.

A – Un autre samedi matin, on arrive pour 11h pour jouer mais il y a une heure de retard sur le planning, donc affamé nous prenons la direction de Petit Port pour aller acheter des sandwitch, à pied. Et sur le retour le portail était fermé donc on s’est dit que c’était une bonne idée de lancer nos cartes pour déverrouiller le portail. Finalement c’est Gladys qui est venu nous ouvrir.

M – Et faut savoir qu’a la base à l’orchestre on se nourrit plutôt de kebab normalement. Donc pour récupérer les calories que l’on perd en répéter les morceaux on vas traditionnellement au kebab. En plus lors que le Cogen à changé de nom pour l’Oca on as pendant un temps voulu s’appeler le Kogen où le C de Chœur était remplacé par le K de Kebab pour rendre hommage à notre repas de prédilection.

Q – Combien de fois avez-vous chantonné une musique de la CoMu alors qu’elles devaient encore être gardée secrète ?

X – Je chantonner très souvent mais je me suis dit que tant que c’était mêlé à d’autre musique sa irait. Mais un jour je me suis retrouvé en plein cours de clarinette à m’échauffer avec l’intro du « Pudding à l’Art’senic » ce qui est une très mauvaise idée car elle est très reconnaissable.

M – Pour une raison décorréler de la CoMu mon père jouais « Pudding à l’arsenic » avec son groupe donc je mourrais d’envie de les rejoindre pour jouer avec eux mais vu qu’il venait à la représentation je ne pouvais rien dire. Et pour éviter de m’infliger cette torture je suis aller en ville avec ma mère et dans le premier magasin où l’on rentre il y avait « Pastime Paradise ».

A – J’ai l’avantage de toujours la fredonner la musique dans ma tête avec de l’extérioriser donc il n’y a jamais eu de problème. Mais heureusement que je fais sa car à travailler des fois plus de trois heures par jour sur les musiques depuis la rentré j’aurait craquer de nombre fois.

M – Et il se peut que certaine fois on répéter avec l’OCA et que d’autre membre de l’OCA arriver en avance pendant que l’on répéter encore.

Q – Ressentez vous une certaine forme de soulagement de pouvoir enfin les jouer toutes la journée ?

M – C’est plus par intermittence, tant qu’il n’y as pas de stimulation qui me fait penser à la CoMu ça va. Mais si j’y pense je vais me lâcher et rejouer avec les doigts le ou les morceaux.

X – Je jouer ou fredonne les musiques que quand je croise des gens de la CoMu mais anecdote marrante j’ai pu faire jouer des morceaux de la CoMu à mes élèves de clarinette et j’en suis plutôt content.

A – Moi ça as durer des mois et sa dure encore. Je me réécouter même encore les fichiers audios que j’ai sur mon PC de temps en temps.

Q – En live, à vous trois et avec vos voix pouvez vous me jouer une des musiques de la CoMu ?